Stade Marcel Picot
Le stade Marcel Picot est le terrain officiel du club de football de l’AS Nancy-Lorraine. Sa capacité d’accueil est de 20 087 places assises, réparties dans 4 tribunes : Jacquet (officielle), Hazotte (latérale), Philippe Schut (populaire sud), et Roger Piantoni (populaire nord). Le stade Marcel Picot fait partie des 20 stades de Ligue 1 pour la saison 2016 / 2017.
Informations complémentaires | |
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Club résident | AS Nancy-Lorraine |
Adresse | 90 Boulevard Jean-Jaurès, 54510 Tomblaine |
Capacité | 20 087 places |
Record d’affluence | 30 384 spectateurs |
Inauguration du stade | 1926 |
Président | Jacques Rousselot |
Billeterie | Acheter mes billets |
Historique du stade
L’idée d’un parc des sports naît en 1913, suite à l’initiative du secrétaire des étudiants locaux. Le projet est relancé à la fin de la Première Guerre mondiale, avec l’acquisition foncière de six hectares de terrains, sur la commune de Tomblaine, à l’est de Nancy.
Ouvert le 8 août 1926, le parc des sports s’appelle au départ le Parc des sports du pont d’Essey, ou Stade de l’Université. Dès sa création, en 1935, le Football Club Nancy y évolue. Les spectateurs se massent alors dans l’unique tribune Jacquet, ou sur les buttes de terre striées par des marches d’escaliers naturelles. L’éclairage est installé en 1963, et le stade est rebaptisé Marcel Picot, en l’honneur de l’ancien président du FC Nancy, accessoirement ancien président du stade universitaire lorrain.
Les années 1970 sont synonymes de travaux d’agrandissement : construction de l’impressionnante tribune Hazotte (1973), suppression de la piste d’athlétisme, et construction des tribunes Marmite et Chaudron derrière les cages (1978). Bien que la capacité du stade soit de 25 000 places, le record d’affluence est de 30 384 spectateurs payants à l’occasion de la réception de l’AS Saint-Etienne, le 16 septembre 1976 (2-0). Ce soir là, un certain Michel Platini croisait la route d’un certain Jean-Michel Larqué.
Le stade Marcel Picot – © sport24.lefigaro.fr
De 1999 à 2003, une lourde reconstruction est engagée, seule la base de la tribune Hazotte étant conservée. Les anciens grillages sont remplacés par une fosse, et l’enceinte devient une arène fermée, avec ses virages et ses trois nouvelles tribunes. Le projet a d’ailleurs été confié au cabinet d’architecte local Thouveny, qui a choisi de faire une part belle à la transparence. Les spectateurs peuvent ainsi contempler la Meurthe et le paysage urbain nancéien, en gravissant les étages de la tribune Jacquet.
Maillot porté à domicile par l’AS Nancy-Lorraine |
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Source : Footpack.fr |
Match de légende au stade Marcel Picot
Le 28 septembre 2006, le stade Marcel Picot a été le théâtre d’une des plus belles pages de football écrites par l’AS Nancy-Lorraine, au niveau européen. Les hommes de Pablo Correa affrontaient les Allemands de Schalke 04, lors du 1er tour de la Coupe de l’UEFA. À l’aller, c’est l’équipe d’outre-Rhin qui s’était imposée par la plus petite marge (1-0), laissant présager un match retour à suspens en Lorraine.
Les récents vainqueurs de la Coupe de la Ligue avaient fort à faire face au co-leader de la Bundesliga, au budget 5 fois supérieur, constitué d’éléments de top niveau, comme Ozil, Rafinha, Kuranyi, ou Altintop. Sous le regard de Michel Platini et d’un public tout acquis à sa cause, l’AS Nancy-Lorraine refaisait son retard dès la 18ème minute,lorsque le défenseur André Luiz profitait de la sortie ratée du portier allemand pour envoyer le ballon dans les cages, suite à un corner botté par Gavanon (1-0). Six minutes plus tard, Sauget adressait un centre pour l’avant-centre nancéien Moncef Zerka, qui contrôlait et transmettait d’une tête par-dessus la défense à Gaston Curbelo, qui fusillait Rost (2-0). Signe du destin : Gaston Curbelo n’est autre que le fils de Carlos Curbelo, ayant participé aux côtés de Michel Platini à la dernière campagne européenne de Nancy 27 ans auparavant !
En seconde période, l’international français champion d’Europe des -19 ans Issar Dia échappait à la vigilance des Allemands, et triplait la mise (69ème). Schalke entrevoyait un espoir, quand Macelo Bordon coupait la trajectoire d’un coup franc venu sur la gauche (77ème), et sur lequel Sorin n’était pas exempt de tout reproche (3-1). Malgré l’expulsion de Gavanon à l’ultime minute, Nancy parvint à conserver son avance.
Les hommes de Pablo Correa exultaient, prenant conscience de l’exploit réalisé. Qualifiée dans la phase de poule, l’équipe du président Rousselot poursuivra son épopée jusqu’en 1/16ème de finale, éliminée par les Ukrainiens du Chakhtar Donetsk reversés de la Ligue des Champions.
Anecdotes de l’enceinte
C’est sur la pelouse du stade Marcel-Picot que Michel Platini a choisi de célébrer son jubilé, le 23 mai 1988. À cette occasion, les icônes du ballon rond, Pelé et Maradona, étaient même réunies.
Devant 40 000 spectateurs, trois rencontres étaient au programme. Le Variété Club de France (Ettori, Lacombe, Larqué…) affrontait les amis de Platoche (Moutier, Rouyer, Wenger…), avant que les Girondins de Bordeaux (Ferreri, Vercruysse…) ne soient confrontés à une sélection lorraine (Zénier, Zanon, Kastendeuch…).
Enfin, le clou du spectacle était le match de gala entre l’Équipe de France, championne d’Europe de 1984 (Bats, Giresse, Tigana…), et une sélection mondiale coachée par Trappatoni, constituée des stars Gullit, Mattheus, Zico, et autre Paolo Futre. La note d’émotion avait lieu quand Michel Platini était remplacé par son fils Laurent, alors âgé de 9 ans. La boucle était bouclée à Picot !
Source image à la une : tout-metz.com
Consultant SEO indépendant et webmaster à mes heures perdues, je suis aussi un grand passionné de sports en tout genre. Joueur amateur de football, je supporte l'OL et suis amoureux du jeu Barcelonais.