JO RIO (Partie 1) : Bidonvilles, un lifting cache misère

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Enquête sur les futurs Jeux Olympiques brésiliens de 2016 et la Coupe du Monde 2014, face aux favelas. Contraste. Première partie.

Les prochains Jeux Olympiques 2016, et la Coupe du Monde 2014 de Football seront organisés au Brésil. Douze villes hôtes ont été sélectionnées, dont Rio de Janeiro, forte de plus 10 millions d’habitants. Ces villes chassent les bidonvilles, ce sont plus de 170 000 personnes qui sont menacées d’expulsion.

Depuis 2010, plus de 10 000 familles ont déjà été chassées, selon Raquel Rolnik, urbaniste et rapporteuse spéciale des Nations Unies. Ces bidonvilles seront tout simplement rasés, pour laisser place à des parkings, au village olympique, au centre de presse… Certains ont réussi à être relogés, mais dans des villes à plusieurs dizaines de kilomètres de leur lieu de travail et de leur vie d’avant. Pour ces habitants, la ville de Rio utilise ce prétexte des JO pour parvenir à les déloger. Alors que lors des jeux Panaméricains de 2007 où la ville du carnaval avait participé, aucune expulsion n’avait eu lieu. De leur côté, les élus de Rio estiment que « ces bidonvilles dévalorisent la ville, causant des dommages esthétiques et environnementaux. »
Ironie de l’affaire, les habitants des bidonvilles sont expulsés, la plupart non relogés, pour l’organisation des jeux, et ils ne pourront même pas assister à ces événements, à cause des prix.

Au yeux de beaucoup, les JO sont l’arbre qui cache la forêt. Un sujet qui paraît plus politique qu’autre chose, puisque le maire de Rio, Eduardo Paes, est en campagne pour sa réelection. Et depuis qu’il a ramené le drapeau olympique de Londres, le monde a les yeux rivés sur Rio, et le Brésil, un peu grâce à lui. Un véritable cache misère…

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