Stade du Ray

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Notre tour des stades poursuit sa route aux quatre coins de l’hexagone. Après Saint-Étienne et son stade Geoffroy Guichard, aujourd’hui, notre équipe pose ses valises à Nice pour vous faire découvrir le stade du Ray. Ancien domicile de l’OGC Nice, on vous dit tout sur cette enceinte chaude et bouillante.

Informations complémentaires
Club résident Rugby Club Nice
Adresse 35 Avenue du Ray, 06100 Nice
Capacité 17 415 places
Record d’affluence 22 740 spectateurs
Inauguration du stade 1927
Propriétaire Ville de Nice
Billeterie NC

Historique du stade

Fondé en 1904 puis renommé Olympique Gymnaste Club Nice en 1924, l’OGC Nice cherche dans les années 1920 un lieu capable d’accueillir une enceinte sportive à la hauteur de ses ambitions nationales. C’est en 1927 que fut inauguré le stade. Il pouvait à l’époque accueillir quelques 3 500 personnes et était alors nommé “Stade du Gymnaste Club“. Vingt ans plus tard, la mairie décida de renommer l’enceinte en “Stade Léo-Lagrange” en l’honneur de Léo Lagrange  sous-secrétaire d’État aux sports et à l’organisation des loisirs sous le Front populaire. On notera qu’il n’existe cependant aucun arrêté officialisant ce nom. Depuis la fin des années 1970, le stade est plus communément appelé “Stade du Ray“, en référence au quartier du Ray dans lequel il se situe.

Stade du ray 1932

L’ancien stade en 1932

Les premiers aménagement de l’enceinte eurent lieu en 1948. Les vieilles tribunes ont été reconstruites, et la capacité de l’édifice est portée à 23 000 places. C’est de cette époque que date le record d’affluence du stade. En 1952, à l’occasion d’une rencontre opposant l’OGC Nice au Racing Club de Paris, 22 740 personnes assistèrent au match. Avec les différentes ascensions et relégations du club niçois pendant des dizaines d’années, le stade ne connaîtra que peu de changements notables. On notera qu’en 1979, la tribune ouest fut rebâtie, portant la capacité à 25 500 places. Au début des années 1990, en 1992 pour être précis, la tribune est doit être détruite et le stade ne peut alors accueillir que 12 500 personnes. Aujourd’hui l’enceinte peut permettre à 18 049 personnes de regarder les matchs de Nice. Cependant, le lieu n’est plus aux normes, et les rouges et noirs vont alors changer de stade. À partir de la saison 2013-2014, les aiglons joueront dans une nouvelle antre: l’Allianz Riviera.

Matchs de légende au stade du Ray

Le premier match de légende qui restera dans les annales de ce stade se déroula dans les années 1950. Ces années furent incontestablement les plus belles années pour le club sudiste. L’OGCN remporte dans la décennie 4 titres de champion de France, deux coupes de France, et rivalise avec le grand Stade de Reims. Nous sommes le 11 mai 1952 lorsque débarque le Racing Club de Paris. C’est lors de cette rencontre que le record d’affluence fut établi. Et pour cause, 22 740 individus s’étaient rendus au stade pour soutenir leur club de cœur.

Huit ans plus tard, nous sommes en 1960 lorsque l’OGC Nice reçoit en quart de finale de la coupe des clubs champions européens le Real Madrid. Poussé par un fervent public, l’attaquant luxembourgeois Victor Nurenberg inscrivit un triplé. Nice était venu à bout du Real de Ferenc Puskás qui n’avait inscrit que 2 buts. Malheureusement pour les niçois, ils s’inclinèrent 4 – 0 en Espagne et durent dire adieu à la compétition.

Anecdote de l’enceinte

La petite histoire ne date pas d’hier mais a de quoi faire sourire. Durant la rencontre de 1960 face à Madrid, Dominique Baratelli était un gamin supporter de Nice avant de devenir gardien de but des rouges et noirs. Et il témoigne :

Un monsieur, Manuel, mettait le score à la main. Quand Nice marquait, il l’indiquait très vite au tableau d’affichage. Quand c’était l’adversaire, il tardait toujours…

Bien évidemment, ce genre d’histoires ne pourrait être raconté de nos jours. Ceci dit, on se dit que certains ramasseurs de balle ont pris la succession de ce Manuel. C’est toujours aussi frustrant pour son équipe quand on perd, n’est ce pas Eden Hazard.

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Maxime David261 Articles

Tel Obélix, je suis tombé dans le monde du foot étant petit. Mon club de cœur est et restera le FC Nantes. Quand je ne rédige pas pour Wallabet, je fais enrager mes adversaires sur FIFA avec douceur et légèreté.

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